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Elle confine à Belley, partage sa vie entre l'EHPAD et un appartement vide. Son homme est un héros polaire. Depuis des mois il est posté en Antarctique, isolé du reste du monde. Pourtant depuis le 17 mars, les perspectives changent. Qui est isolé? Qui sont les véritables héros?
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Un texte efficace, touchant, sensible, avec un style très affirmé. En l'espace de quelques phrases, Anaïs réussi à nous faire aimer ou détester ses personnages, et ça c'est très fort.
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Les faits
Jean-Philippe C.
Après une interpellation par la police, un jeune homme confiné s'interroge : porter un regard critique sur le confinement fait-il de lui un rebelle ?
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Une nouvelle drôle à souhait, avec un personnage plein de hargne qui pousse un coup de gueule salutaire. C'est cathartique, ça détend.
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Chacun chez soi
Marie Hamel
En temps de confinement, la vie continue... différemment. Les cinq employés d'une agence de communication partagent leur quotidien, entre tâches domestiques, gestion des enfants et auto-analyse, tout en essayant de boucler le dossier V.
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Une nouvelle-chorale très bien maîtrisée, qui regorge d'optimisme et de personnages ordinaires mais forts dans leur volonté de transformer leur vie grâce au confinement.
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Le lundi 16 mars au matin, une enseignante rechigne à se rendre dans son lycée qui se trouve à plus de cent kilomètres de sa maison de ville. Elle n’a pourtant pas le choix. Une fois sur place, elle apprend sans surprise la fermeture du lycée avec tout ce que cela suppose. Elle décide alors de rentrer dans sa maison de campagne au lieu de rejoindre son mari. Elle a besoin de tranquillité. Il se trouve que c’est également une occasion pour elle de faire du tri dans ses affaires et du nettoyage. Pressée par son mari, elle va prendre la décision de le rejoindre. Elle saura là encore trouver des occupations pour tromper l’ennui.
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Une nouvelle magnétique. La protagoniste enchaîne des gestes qui paraissent banals, mais qui la rendent bien vivante à nos yeux, et nourrissent un suspense grandissant. En apparence, il ne semble pas se passer grand chose, et pourtant... c'est ce qui rend ce texte fascinant.
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Que se passe-t-il quand le « métro-boulot-dodo » de la vie ordinaire est brutalement interrompu ? Quand les « Je suis pressé », les « je n'ai pas une minute à moi » laissent place à un trop-plein de temps et à la solitude ? Zoom sur le quotidien de Monsieur-Tout-le-monde, entre un carton de pizza éventré, un survêtement taché et, enfin, une lueur d'espoir.
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Un texte écrit très tôt pendant le confinement, mais qui fait preuve de beaucoup de recul, et qui donne une impression d'immédiateté assez saisissante.
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Inside
Océane Ginot
Le journal intime d’une trentenaire un peu fantasque dont la vie est mise entre parenthèses pendant le confinement… ou peut-être pas. Ce cocon protecteur lui permet de réfléchir et prendre du recul. Pensées, états d’âme, quotidien et évolutions sont notés pêle-mêle dans son carnet.
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Un extrait de journal intime au style fluide et agréable qui nous fait suivre un personnage à l'esprit vif et qui évolue au fil des entrées.
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Confiné en plein cœur
Corentin Ruffet
Deux frères discutent via une application, une sorte de rendez-vous hebdomadaire. L’un travaille encore et voit le mauvais côté du confinement. L’autre essaye de trouver du positif et il lui parle notamment de cette voisine qu’il n’aurait pas rencontrée sans le confinement. Cette nouvelle parle d’amour sous plusieurs formes : fraternel, perdu et peut-être retrouvé.
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Une nouvelle tout en dialogues qui la rend très vivante et crédible, et nous fait ressentir les émotions des personnages en direct.
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Évolution
Marylaure Forget-Dugaret
D'abord, c'est le chaos. Dans les premiers instants qui suivent l'explosion du sac, d'incessantes collisions entre les particules de carton répandent une énergie fulgurante. Puis l'immobilité est glaciale. Le magma originel fusionne toutes les pièces dans une soupe indistincte. Le temps n'existe pas encore. Peu à peu des forces primordiales isolent les éléments de même couleur. Des galaxies s'enroulent sur elles-mêmes forment et s’éloignent lentement les unes des autres. L'expansion de la matière colonise l'espace disponible, la table du salon, puis la table basse, puis toutes les tables...
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Un assemblage de puzzle décrit avec un style épique, et tout un délire qui s'ensuit. On rit.
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Enfin seule !
Rousse
Curieusement, j'ai l'impression d'avoir attendu ça toute ma vie. Pas d'être coincée dans 40 m2, j'aurais préféré plus grand. Mais je n'ai pas vraiment ressenti d'angoisse quand j'ai entendu à la radio la confirmation des rumeurs qui circulaient depuis deux ou trois jours : les français sont priés de rester chez eux...
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Un texte d'une simplicité éclatante, au style évocateur, dans lequel on se retrouve facilement.
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Les confins confinent toujours à la fin
Nathalie Grangis
En lisant la presse du jour, mes yeux m’ont joué un drôle de tour : « confins » est venu mystérieusement remplacer « confinement ». J’ouvre mon Larousse et je cherche la définition. C’est sans doute une part de pensée magique qui subsiste en moi : quand un mot se présente comme un cheveu sur la soupe, je crois que je vais trouver les raisons de son irruption dans le dictionnaire...
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Nathalie sévit une fois de plus sur Réticule après À ma belle étoile ! (Réticule #4) avec son utilisation non conventionnelle du language. Ça décoiffe.
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Appel à textes
Réticule #7
Célibataire sans enfant
Racontez-nous des histoires qui mettent en valeur des célibataires sans enfant, non pas dans leur recherche de l'âme sœur, mais dans leur quête de soi, et sortez-les de la pitié injustifiée à laquelle on reserve généralement leur statut.
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Remerciements :
À Patty pour son tip
À Léa Fizzala pour sa relecture
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